Hello mes chéri.e.s, j’espère que vous allez bien.
Avant toute chose, je tiens à préciser que « JE NE SUIS PAS UNE BLOGUEUSE DE CUISINE » . Comme l’illustre bien la section ‹péché mignon›, la cuisine fait partie des choses que je prends plaisir à faire, et j’adore manger.
Suite au sondage réalisé sur Instagram, vous aviez unanimement répondu oui (il faut dire que vous n’aviez pas eu le choix) au fait que je vous livre mon secret pour réussir les beignets de haricot (Gaou dans ma langue) tant adulés. Pour les plus anciens, il y a un an, à pareil moment, j’ai essayé pour la première fois de réaliser des Gaou. L’échec était cuisant ; j’ai à peu près réussi après la troisième tentative, pourtant la recette m’a été filée par une professionnelle (les bonnes-dames qui vendent la bouillie de mil et les beignets au pays).
Pour cette année, l’engouement n’était pas au rendez-vous, mais je tenais quand même à faire plaisir à un proche pour le Ftour (repas pris chaque soir par les musulmans au coucher du soleil pendant le jeûne du mois de ramadan). L’univers et la maladresse ont mis cette fois-ci ma patience et ma volonté à rude épreuve. Ça a commencé par des haricots pris dans la boutique exotique du coin dont la peau avait du mal à s’enlever. Quand j’y suis finalement arrivée, les pellicules ont bouché mon évier. Le déboucheur n’ayant pas pu faire l’affaire, on s’est improvisé en plombier, et paresse aidant, on a ouvert le tuyau au niveau du meuble cuisine sans préalablement le vider. Le résultat, eh bah inondation de la cuisine ; une partie des emballages de nourriture en carton a pris l’eau (blé, farine de blé, semoule etc.). Cela nous aura servi à faire le ménage du printemps à la cuisine 🤣. Le temps de finir la préparation, l’heure de la rupture a été prolongée de 45 minutes.
Aller, j’arrête de vous raconter ma vie, passons au vif du sujet.
Secret N°1 : la réussite du Gaou nécessite d’avoir une personne originaire du centre du Togo dans vos vies (LOL, je blague).
Secret N°2 : faire preuve de patience
Secret N°3 : j’ai remarqué qu’il était plus facile d’enlever la peau du niébé originaire du Togo que ceux achetés ici.
Secret N°4 : les recettes qui préconisent de rajouter de l’eau lors du mixage du haricot, induisent un peu en erreur ; trop d’eau a tendance à faire foirer le tout. Au pays, les bonnes-dames pilent le haricot donc aucune goutte d’eau. Pour la facilité et vu les configurations de logement en Europe, il n y a pas meilleur outil que le mixeur, et pour aider l’appareil à bien fonctionner, il faut mettre un tout petit, je dis bien un tout petit peu d’eau.
Ceci dit, la recette du Sowéi (Gaou en langue Kotokoli), est la suivante :
PRÉPARATION
• Tremper les haricots dans l’eau environ 12 à 24 heures
• Ôter la peau et le cotylédon (œil noir) en frottant les haricots avec vos mains ; se débarrasser des coquilles qui remontent à la surface
• Mixer les haricots avec quelques gouttes d’eau jusqu’à l’obtention d’un mélange ferme. Ajouter le sel, l’oignon et le piment, puis faire tourner de manière à ce qu’ils soient hachés dans la pâte de haricot
• Battre vigoureusement le mélange au fouet pendant 2 min pour les courageux. Ceci a pour objectif d’avoir des beignets aériens. Vous pouvez bien vous en passer
• Faire chauffer l’huile et y laisser cuire chaque côté des morceaux de gaou formés avec une cuillère à soupe
Vos gaous sont cuits et bien dorés, vous pouvez l’accompagner de la bouillie de votre choix (j’ai opté la bouillie de mil).
Essayez chez vous et dîtes moi en commentaire si vous les avez réussis ; vous pouvez également m’envoyer des photos sur mes pages Facebook et Instagram.
Tiens, si vous êtes fan de nourriture togolaise et de saveurs du monde comme moi, voici quelques comptes IG que vous devrez suivre : _lauracee_ ; saveurs_afrique ; leana_tchamdja ; cuisine228_ ; et severinolat .
Partagez cet article avec vos amis et sur vos différents réseaux sociaux pour que la famille s’agrandisse 😉.
Bisous et Bon appétit !
2 comments
Miam miam merci pour cet article ????
Je t’en prie ma chérie, régale toi????