Coucou les chéri.e.s, j’espère que vous vous portez à merveille et que vous avez passé une excellente semaine. La mienne était assez mouvementée mais je rend grâce pour tout ! Bonne nouvelle : j’ai finalement trouvé un stage dans une fondation hébergée au sein de la Cité des Métiers du Val-de-Marne et je commence demain. On va expérimenter la vie en dehors d’Arles ????.

Dîtes, ça vous arrive de vous sentir vide et seul.e sans aucune raison? C’est trop mon MOOD ces temps-ci ! Si oui, alors que faites-vous pour que ça passe? Personnellement, je me mets à la lecture mais j’avoue que cela ne change pas grand chose.

Cet article sera bref car de un, j’ai oublié mes lunettes à Arles donc j’ai les yeux en feu ; et de deux, je ne suis pas bonne à faire le résumé de livres que j’ai déjà lu, pour la simple raison que quand je me plonge dans un livre, je le vis, j’imagine déjà le chapitre suivant, et tout au long je me laisse entraîner par les émotions qu’il dégage. Je me dis alors que ces instants magiques doivent être vécus et non contés.

PETIT PAYS de Gaël FAYE, est un livre de poche dans lequel, Gabriel, un jeune homme franco-rwandais transformé par son vécu nous raconte son enfance ; enfance dont la douceur et les douleurs nous marquent à jamais. Il évoque la manière dont il menait une vie paisible à faire les quatre cent coups avec ses amis dans leur coin de paradis, et comment les mauvais épisodes ont débuté par la dislocation de sa famille, pour finir par celle de son petit pays le “BURUNDI” ; brutalement secoué et malmené par l’histoire (conflits ethniques, coup d’état, guerre civile, génocide, etc.).

En dévorant ce livre, je me suis retrouvée il y a quelques années au Togo ; lors des événements liés aux élections présidentielles en 2005. J’avais 12 ans mais je comprenais tout ce qui se passait. L’éternel conflit de pouvoir entre le Sud et le Nord du pays, les élections trafiquées, et pour couronner le tout, les militants du parti opposant ciblés et obligés de fuir le pays afin d’éviter le châtiment de la mort ; le mal de la population à trouver de quoi se nourrir à cause du manque d’activité dans tous les secteurs du pays ; le fait d’être dans la retenue dans sa propre maison pour parler, de guetter le moindre bruit ; pire pour la gamine que j’étais, se couvrir la tête avec l’oreiller pour atténuer le bruit des tirs … bref la triste réalité de la politique en Afrique.

Ci-dessous des passages qui m’ont marqué dans le livre :

Page 121 «Plus tard j’ai appris que c’était une tradition de passer de la musique classique à la radio quand il y’avait un coup d’état».

Si cela n’est pas cynique, dîtes moi ce que c’est (rires).

Page 136 «Cet après-midi pour la première fois de ma vie, je suis entré dans la réalité profonde de ce pays. J’ai découvert l’antagonisme hutu et tutsi, infranchissable ligne de démarcation qui obligeait chacun à être d’un camp ou d’un autre. Ce camp, tel un prénom qu’on attribue à un enfant, on naissait avec et il nous poursuivait à jamais. Hutu ou Tsutsi. C’était soit l’un, soit l’autre. Pile ou face. Comme un aveugle qui recouvre la vue, j’ai alors commencé à comprendre les non-dits et les manières qui m’échappaient depuis toujours».

Là revient le conflit entre les peuples, et c’est bien triste !

Je vous invite à lire ce petit livre fort intéressant, vous m’en direz des nouvelles ; et peut-être cela vous rappellera un épisode de votre vie dans une certaine mesure.

Mon article n’est finalement pas si bref que ça, LOL.

Bon début de semaine mes amours ????.

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